Hello,
Ci-dessous, voici quelques impressions de visites récentes au Castellet entre Mai et Juin (VdeV, GTOpen, roulage Curbstone), avec une constante, le beau temps, et deux heureuses surprises (voir en fin de reportage).
Quand je lis les déboires de certains au Mans, qui déplorent :
- la recrudescence des grillages doubles, triples ou quadruples,
- les cerbères qui tirent à vue,
- les mal nommées 'hospitalités' qui prennent le pas sur les zones spectateurs,
- les tarifs astronomiques de la moindre barquette de frites,
je me dis que, certes, le niveau n'est pas le même (encore que, un nombre non négligeable de pilotes vus ici étaient présents aux 24 heures ou au 'Road to Le Mans' 2016).
Bien sûr, en terme de ferveur, pas grand chose n'égale la semaine Manselle (je le sais pour avoir assisté à quelques éditions des 24 Heures dans le passé)...
... Mais quel bonheur d'être tranquille au bord de ce circuit Provençal, sous le soleil et au dessus des grillages !
La Ginetta G57, dont les performances se situent entre celles d'une LMP3 et d'une LMP2, ne répond à aucun règlement officiel.
Conçue pour les roulages, elle a cependant été acceptée en VdeV moyennant l'application d'une 'équivalence de performances' (ou bridage).
J'aime cette photo qui se prête bien à un traitement noir et blanc, il y a à la fois des ombres puissantes et des demi tonalités subtiles .
Un reptile couleur café... Rares sont les Viper GT3 engagées dans les championnats européens.
La courbe de Signes est un lieu périlleux, comme le prouvent les arabesques tracées par les pneus des bolides en perdition :
La Ligier LMP3 du team Speed Factory, vue de dessus...
... Et de profil.
Les prototypes CN ne sont pas des canons de beauté, c'est entendu, mais on peut s’accommoder de leur plastique si l'on choisit des angles avantageux...
... Ou alors en pièces détachées !
Ces châssis carbone Norma, Ligier ou Tatuus sont propulsés par un moteur 2 litres (Honda ou Peugeot).
La population de pilotes est un mix de gentlemen drivers, de jeunes pousses,
mais aussi de pointures qui s'engagent, ou reviennent, pour le plaisir ou pour l'entrainement :
Ferté, Da Rocha, Lafargue, Tinseau, Sausset (respect pour la performance aux 24 Heures 2016 !) ou, comme ici, De Narda qui truste les podiums en Porsche Carrera Cup.
La Renault RS01 est une réelle réussite esthétique, non seulement 'pour une Renault' mais tout simplement dans l'absolu.
Partie de mécanique sur cette Huracán GT3. C'est toujours plus confortable sous le doux soleil d'une fin de journée printanière, dans les spacieux stands du Castellet...
... Même si l'on doit plonger dans les entrailles de la Bête (Aston Martin GT3) !
Duel d'Italiennes.
Voici à quoi ressemble un zèbre quand on est 'sous acide' !
Tiens donc, de la monoplace maintenant ?!?
... Et même du karting... Il y en a pour tous les goûts au Castellet !
Petits cadeaux pour finir, voici deux 'Monstres sacrés' surpris au beau milieu d'une banale séance de roulage GT.
Cette Porsche 962 est la version 'évoluée' du team Schuppan vue aux qualification du Mans en 1991, mais qui n'a pas donné satisfaction (châssis 962-TS03C);
Schuppan engagera d'ailleurs un châssis plus classique en course.
Quant à celle-ci... Incroyable, c'est bien la mythique Mercedes C291 !
Il faut savoir qu'à l'origine, on était présent à ce 'roulage Curbstone', dans l'espoir que la Murcielago GT1 du SRO Race Center (situé au Paul Ricard) soit de sortie.
En arrivant aux abords du circuit, on entend une symphonie fantastique, et on se dit : 'c'est bien elle'.
Perdu, c'était cette Mercedes, une rareté absolue (4 châssis produits) lancée en 1991 dans le championnat du monde des voitures de sport, avec au volant Schumacher et Wendlinger.
La sonorité du 12 cylindres à plat, même sans pousser dans les tours outre mesure , est indescriptible... Mamma mia !
... A bientôt pour de nouvelles aventures !