H

ello,

Apprenti photographe que je suis, j'ai souvent tendance à mitrailler 'à la chaine' les voitures en action, en tenant compte des contraintes :

• du cadrage le plus serré que m'autorise mon zoom,
• de la précision relative de mon autofocus,
• de l'éloignement du sujet (qui est conséquent au Castellet),
• de mon niveau d'énervement lié à un taux de réussite ridicule...

T

out ça pour tenter de mettre en boite la quintessence d'un instant éphémère.

M

a dernière visite au Castellet durant les VdeV Endurance Series le 28 Mai dernier tend pourtant à me révéler qu'il n'y a pas de règle absolue pour traduire l’atmosphère du sport auto.

A

insi, chaque circuit a sa signature, son 'morceau de bravoure'... Fréquemment des courbes rapides : l'Eau Rouge à Spa, les S Porsche au Mans, Lesmo à Monza sont les premières qui me viennent à l'esprit. Au Castellet, qui est mon terrain de jeu, c'est l'enchaînement courbe de Signes - Double droite du Beausset.
En observant, fasciné, les passages des concurrents, équilibristes sur un fil, je crois percevoir à l’œil nu ce qui fait la différence entre les pilotes pro et les gentleman drivers... Toutes les nuances dans la témérité sont perceptibles, entre ceux qui s'engagent 'à fond' et les 'prudents' (tout est relatif) qui lèvent le pied.

Cet endroit est un amphithéâtre majestueux, un lieu où s'opère une sélection impitoyable, en témoignent les stigmates au sol des sorties de routes ! Pour rendre compte de son aspect grandiose, rien de tel que de 'dé-zoomer' pour lui redonner la place prépondérante (et encore, j'aurais dû opter pour le grand angle car, en réalité, on voit la mer scintiller en toile de fond).

Les bolides semblent comme perdus dans l'immensité d'un espace hostile qui dicte sa loi...

P

our le prochain GP de F1 2018, s'ils ne ceignent pas ce joyau d'un écrin de tribunes spectateurs, c'est qu'ils n'ont rien compris...

A

bientôt pour de nouvelles aventures !